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Carnet d'études
30 novembre 2006

En étudiant le cheval...

Depuis deux ou trois semaines, nous étudions la géométrie harmonique du cheval.

J'ai l'impression que je commence à décoincer. Non pas que je réussisse à trouver par moi-même la grille qui le décrive au mieux - faut pas rêver non plus - mais je commence à voir comment utiliser les éléments qui composent la grille harmonique de la bête pour esquisser sa silhouette et le dessiner à partir de là.

Contrairement à mes premières études de corps humain où le résultat semblait fait de bric et de broc, ici homme, là femme, mal fichu et incohérent bien que correctement proportionné (oui, ça semble antinomique, mais c'est pourtant bien ce qui ressort des dessins que j'avais fait), dans le cas du cheval, j'ai réalisé quelque chose d'un seul tenant, même s'il reste encore la tête à étudier et dessiner.

J'ai l'impression d'entrevoir comment chaque partie "répond" aux autres et s'y connecte. Le temps passé à discuter de la façon qu'a le cheval de se tenir, de se nourrir et de se déplacer n'y est sans doute pas étranger.
Par exemple, j'ai vu que ce que je prenais pour un gros bedon était en fait une puissance cage thoracique alors que les viscères sont réduites à portion congrue, que ce que je croyais être un genou articulé à l'envers par rapport aux nôtres était en fait un talon articulé tous ce qu'il y a de plus normalement, ce qui fait d'ailleurs que le pied (phalanges, métatarses, tarses) occupe les deux cinquièmes - soit presque la moitié - de la hauteur totale de la jambe.
C'est fascinant de constater comment la forme est adaptée à la fonction ou comment la fonction découle de la forme.

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