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Carnet d'études
16 novembre 2006

Géométrie harmonique

Je n'ai pas encore abordé le sujet ici. Pourquoi? Principalement parce que c'est un domaine dans lequel je débute et que j'ai bien du mal à appréhender.

On pourrait définir la géométrie harmonique comme étant l'étude des relations qu'entretiennent les parties entre elles et les parties avec le tout, qu'il s'agisse d'étudier la Tour Effel, le corps humain, la campanule ou la Cène de Léonard de Vinci. Dans chacun des cas, on a affaire à une composition équilibrée et harmonieuse. A quoi cela tient-il? quelles sont les proportions, les "clés harmonique" qui puissent rendre compte de cet équilibre? Et surtout comment apprendre à les voir quand je me trouve face à un nouveau sujet? Parce que c'est bien beau de savoir - par voie de culture - que le corps humain tient dans un carré ou dans un cercle suivant comment le sujet se tient, mais c'est tout autre chose de s'en rendre compte par soi-même, de découvrir les relations qui font qu'un objet est un tout et non un assemblage d'éléments disparates.

Et c'est là que je peine.
Quand on me montre les relations, n'étant pas plus bête qu'une autre, je les vois. Quand il s'agit de trouver les relations dans une construction géométrique simple, je m'en sors à peu près par moi-même pour peu que j'ai le temps de chercher, laisser reposer, y revenir... Mais dès qu'il s'agit d'un sujet complexe, là, je cale. Pas moyen de trouver des formes simples qui puissent servir de cadre, grille, référence afin de mettre en évidence les relations.

C'est quand même étrange quand on pense que pour sculpter, dessiner, composer, je m'appuie sur mon sens instinctif de l'harmonie et de l'équilibre et que j'ai tant de mal à les mettre en mots et à voir à quoi ça tient.

Justement, ça me rappel mes premières tentatives pour dessiner mes sculptures. Ce à quoi j'aboutissais était toujours déformé (généralement élargi et raccourcis) à tel point que dans un premier temps, Jean-Marc me fit prendre les mesures de mes sculptures puis reporter le cadre ainsi définit sur ma feuille avant de commencer à tracer. Méthode que je ressenti comme assez astreignante au départ mais qui me permit de structurer ma vision. Aujourd'hui, je ne dessine plus de cadre dans lequel faire tenir mon dessin mais je m'appuie sur les lignes de force, les courbes dominantes de la sculpture et leurs relations. Comme quoi la méthode a été intégrée et a fait son chemin en moi.

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